Le printemps de Paul Géraldy
Bonjour
Comme un diable au fond de sa boîte,
le bourgeon s'est tenu caché...
mais dans sa prison trop étroite
il baille et voudrait respirer.
Il entend des chants, des bruits d'ailes,
il a soif de grand jour et d'air...
il voudrait savoir les nouvelles,
il fait craquer son corset vert.
Puis, d'un geste brusque, il déchire
son habit étroit et trop court
"enfin, se dit-il, je respire,
je vis, je suis libre... bonjour !"
Paul Géraldy (1885-1983)
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Cascadant sur le petit portillon bleu, les premières fleurs de glycine si longtemps espérées !
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Un des plaisirs de ce Printemps ...
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A vous qui passez ... Bienvenue chez moi !
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